Face à la mortalité en augmentation constante des usagers d’engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) dont font partie les trottinettes électriques, le gouvernement prend des mesures.
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D’après le nouvel arrêté publié au Journal officiel le 23 mars, les panneaux de circulation routière et les feux à destination des cyclistes s’appliquent maintenant aux conducteurs de trottinettes électriques. Suffisant pour endiguer les comportements dangereux liés à ces nouveaux engins de mobilité ?
Face à la mortalité et aux accidents en augmentation constante des usagers d’engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) dont font partie les trottinettes électriques, le gouvernement a dévoilé, l’an dernier, un plan national de régulation. Parmi les mesures prises, un rehaussement de l’âge minimum requis pour conduire une trottinette électrique a été acté en septembre, passant de 12 à 14 ans en France. Les amendes sanctionnant la circulation à deux personnes sur un même engin ou sur les voies interdites ont, elles, connu une inflation de 35 à 135 euros.
Les trottinettes, des vélos comme les autres...
Nouvelle étape dans une tentative d’encadrement de la sécurité de ces véhicules de mobilité doute (comprenant aussi les gyropodes ou encore les gyroroues) : soumettre les conducteurs de ces deux-roues à la signalisation des cyclistes, comme le stimule un arrêté publié au Journal officiel il y a quelques jours. Ainsi, les feux tricolores comportant des pictogrammes de vélos devront être respectés aussi par les conducteurs de trottinettes. Obligés d’emprunter les pistes ou bandes cyclables, ils devront également se conformer à la signalisation du double-sens cyclable.
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Ils bénéficieront, en parallèle, de l’autorisation de franchissement de feu tricolore accordée par le panonceau « cédez-le-passage cycliste au feu » et indiqué par une flèche jaune. Ceux qui se risqueraient à bafouer ces nouvelles règles imposées s’exposeraient à des contraventions similaires à celles délivrées aux cyclistes en cas d’infraction routière à vélo, à savoir 135 euros pour un feu grillé ou encore 35 euros dans le contexte d’un stationnement gênant. Objectif : mettre des garde-fous à une forme de mobilité récente et donc dérivante...
