Selon les données de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), le marché automobile européen a enregistré une croissance de 10,1 % en février dernier. Il est à noter que les véhicules thermiques continuent de gagner du terrain par rapport aux voitures électriques, tandis que le diesel affiche à nouveau une croissance d'environ 10% en Allemagne.
Les ventes de voitures neuves dans l'Union européenne ont enregistré une augmentation de 10,1 %, atteignant 883 608 unités en février 2024, avec une part de marché stable pour les véhicules électriques, qui demeure à seulement 12 %. C'est clairement un résultat décevant pour la voiture électrique, dont la progression est stoppée en 2024 en raison de l'arrêt des incitations à l'achat en Allemagne et de la réduction de ces incitations en France, entre autres.
Les moteurs thermiques conservent leur dynamique
Ce recul profite logiquement aux modèles à essence, qui conservent leur avance en tant que choix le plus populaire pour les acheteurs, suivis par les hybrides-électriques. Les ventes de voitures diesel ont chuté sur la plupart des grands marchés, à l'exception de l'Allemagne. En effet, c'est une grosse surprise : l'Allemagne a divergé de cette tendance, avec une croissance des ventes de diesel de 9,7 %. Les ventes de voitures diesel ont atteint 113 891 unités, représentant une part de marché de 12,9 %, en baisse par rapport à 15 % l'année dernière.
En février 2024, le marché automobile de l'Union européenne a enregistré une augmentation de 10,1 % par rapport au même mois de l'année précédente. Parmi les quatre principaux marchés de l'UE, la France (+ 13 %) et l'Italie (+ 12,8 %) ont enregistré une croissance à deux chiffres, suivies par l'Espagne (+ 9,9 %) et l'Allemagne (+ 5,4 %).
Une solide croissance du thermique, l'électrique en panne
Pendant cette période, les voitures électriques à batterie maintenaient une part de marché de 12 %, inchangée par rapport à février 2023. En revanche, les voitures hybrides électriques ont vu leur part de marché augmenter pour atteindre près de 29 %. En ce qui concerne les véhicules à essence et diesel, leur part de marché combinée en février 2024 était de 48,4 %, marquant ainsi une baisse par rapport à l'année précédente où elle était de 51,9 %.
En février 2024, les ventes de voitures électriques à batterie ont connu une augmentation modeste de 9 %, atteignant ainsi 106 187 unités, ce qui a maintenu leur part de marché stable à 12 %. Parmi les quatre principaux marchés, la Belgique a enregistré une croissance remarquable de 66,9 %, suivie par la France avec une augmentation de 31,8 % et les Pays-Bas avec une hausse de 20,9 %. En revanche, les immatriculations en Allemagne ont connu une baisse de 15,4 %.
L’hybride rechargeable a le vent en poupe
En février 2024, les ventes de nouvelles voitures hybrides-électriques ont enregistré une augmentation significative de 24,7 %. Cette croissance notable a été observée sur les quatre principaux marchés européens : la France (+ 41,5 %), l'Espagne (+ 26,5 %), l'Allemagne (+ 16,4 %) et l'Italie (+ 16,1 %), qui représentent collectivement plus de 70 % des ventes de l'UE. Au total, les ventes ont atteint 255 511 unités, ce qui représente 28,9 % du marché.
Les immatriculations de voitures électriques hybrides rechargeables ont également connu une augmentation de 11,6 % pour atteindre 64 351 unités. Cette hausse s'explique par une solide croissance sur des marchés clés tels que l'Allemagne (+ 22,3 %), la Belgique (+ 21,8 %) et la France (+ 11,8 %). Les voitures électriques hybrides rechargeables représentent désormais 7,3 % des ventes de voitures dans l'UE.
Parallèlement, le marché européen des voitures à essence a également enregistré une augmentation de 6,1 % en février 2024. Cette croissance est principalement attribuable aux hausses observées sur les quatre plus grands marchés, notamment en Italie (+ 33,4 %), ainsi qu'en Espagne (+ 3,7 %), en Allemagne (+ 2,3v%) et en France (+v2,1v%). Bien que l'essence reste la source d'énergie la plus populaire parmi les acheteurs, sa part de marché a légèrement diminué, passant de 36,9 % à 35,5 % cette année.