Ce qu’il faut retenir de la nouvelle Ceed se situe au niveau de l’équipement. Fidèle à lui-même, Kia n’a pas lésiné sur les aides à la conduite, avec dès le premier niveau de finition : freinage d’urgence, aide au maintien dans la file, alerte de vigilance du conducteur, système de gestion automatique des feux de route, caméra de recul, régulateur et limiteur de vitesse… Difficile de faire mieux à partir de 20 990 euros. Ça bouge aussi sous le capot, avec deux nouveaux blocs moteurs, disponibles en boîte manuelle à six vitesses ou en boîte automatique à sept rapports : un 1.4 l turbo essence T-GDi de 140 chevaux et un 1.6 l turbo diesel CRDi de 115 et 136 chevaux. Les flottes, elles, se tourneront vers le diesel de 115 chevaux, qui n’affiche que 104 g/km de CO2.
Version break en septembre
Avec cette combinaison équipements/nouveaux moteurs, la Kia Ceed se présente comme une compacte bien sous tous rapports. La tenue de route est plus que convaincante, la qualité des matériaux en hausse, le design réussi… Une copie presque parfaite en somme. Seul bémol, elle manque encore un peu de piquant et de personnalité pour convaincre les acheteurs français.
En 2017, 3 124 unités de la Cee’d ont été écoulées. Avec cette nouvelle version, Kia espère atteindre les 4 000 immatriculations en 2019. Bien que les flottes ne représentent que 10 % des ventes sur les cinq premiers mois de 2018, la compacte coréenne a des arguments de poids pour s’imposer dans les parcs. Tous les moteurs proposés par Kia répondent en effet déjà à la norme Euro 6d-Temp WLTP. Les professionnels seront aussi intéressés par la version break, qui arrivera en septembre.