Dans la vaste famille Ioniq, c’est le dérivé tout électrique qui évolue sensiblement. Côté look, si la longueur reste limitée à 4,47 m, on remarque quelques évolutions notables, qui touchent la calandre fermée, les optiques à LED redessinées mais aussi le bouclier, doté de prises d’air modifiées pour optimiser le refroidissement. Logique, dans la mesure où Hyundai a implanté une batterie de plus grande capacité, celle-ci faisant un bond significatif en passant de 28 kWh à 38,3 kWh (+ 36 % !).
Le moteur électrique profite lui aussi de cette salutaire mise à jour en gagnant 16 chevaux, pour aligner au final 136 chevaux, ce qui n’est pas un luxe avec une masse accusant 1 527 kg. Si la valeur de couple demeure curieusement inchangée, à 295 Nm, et que la vitesse plafonne à 165 km/h, cela profite tout de même légèrement aux reprises, l’exercice du 0 à 100 km/h étant désormais couvert en 9,7 s, soit un dixième de moins. C’est peu, mais c’est toujours ça de gagné.
Prime à la douceur
À l’intérieur, malgré l’adoption d’une planche de bord repensée intégrant un grand écran tactile de 10,25 pouces (contre 7 pouces auparavant), peu ou pas de changement sont à signaler, la conduite restant volontairement apaisée. Dommage, car avec son plancher « sandwich » abritant les batteries, l’auto offre un centre de gravité abaissé, favorisant l’agilité. Quant à la récupération d’énergie au freinage, performante, elle incite à solliciter le moins possible la pédale de gauche, rendant la conduite plus ludique.
En matière de « sportivité » la Ioniq n’a guère d’autres prétentions, son terrain de prédilection restant la ville, univers où elle excelle. Mais prendre la route ne lui fait pas peur, grâce à une consommation maîtrisée, de l’ordre de 12 kWh/100 km, ce qui autorise une autonomie réelle proche des 300 kilomètres, valeur respectable pour la catégorie. Bien sûr, à l’instar des autres voitures électriques, la Ioniq présente les mêmes inconvénients, à commencer par la galère de la recharge. Comptez plus de six heures sur une prise domestique et une petite heure sur une borne rapide 110 kW… à condition d’en trouver une et qu’elle soit libre !
Retrouver cet essai complet dans le prochain numéro de L’Automobile & L’Entreprise.