
Pour prévenir ce "danger", la France appuie une proposition allemande pour le développement d’"une filière de batteries européenne", a déclaré le Premier ministre, Édouard Philippe, lors d’un discours devant le Conseil national de l’industrie.
"Demain, elles vont représenter près de la moitié de la valeur ajoutée d’un véhicule, a-t-il ajouté. Si nous n’investissons pas, si nous ne développons pas notre présence industrielle, notre expertise industrielle dans ce domaine, nous le paierons. Ce n’est pas simplement les constructeurs nationaux, c’est l’ensemble du territoire européen qui verra sa compétence et ses perspectives disparaître", a prévenu le chef du gouvernement.
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— Gouvernement (@gouvernementFR) 22 novembre 2018
Dans le détail, la proposition de l’Allemagne prévoit de "créer dans les prochains mois les conditions pour une production à grande échelle de batteries en Europe". Lors du Mondial de l’Automobile, début octobre, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a déjà appelé les industriels européens à faire "converger" leurs efforts en matière de batteries automobiles, jugeant nécessaire de défendre la "souveraineté technologique" de l’Union européenne.