
Petite révolution sur le marché des VTC français. L’application Kapten [Chauffeur Privé à l’origine, ndlr] n’est plus. Acquise par le groupe automobile allemand Daimler voilà deux ans, la plate-forme vient de fusionner avec Free Now, sa société mère, fruit d’un joint-venture entre Daimler et BMW. Depuis le 22 septembre, chauffeurs comme passagers ont été contraints de migrer sur la nouvelle application Free Now.
Pour mémoire, en France, Kapten – désormais Free Now – exerce ses activités en Ile-de-France, mais aussi dans la région lyonnaise et sur la Côte d’Azur. La société prévoit le lancement de son offre à Bordeaux et Lille d’ici à la fin de l’année. En Europe, plus de 100 villes sont couvertes par la plate-forme.
En plus des services de VTC qui ont fait sa notoriété, Free Now va donner la possibilité aux Parisiens « d’accéder à des vélos électriques en libre service via l’application grâce à un partenariat avec l’entreprise finlandaise Bond Mobility. Objectif : atteindre 1 000 vélos disponibles en 2021 à Paris », explique le communiqué.
Vers une flotte de 1 200 véhicules électriques pour Paris
La fusion de Kapten avec Free Now a pour but de « permettre à la plate-forme de franchir une nouvelle étape, car la France est l’un des marchés les plus stratégiques en Europe pour les VTC et la micro-mobilité » fait savoir Marc Berg, le P-DG de Free Now. « Cette fusion est l’occasion de fournir aux utilisateurs français des services de mobilité additionnels, tels que les vélos électriques. Les besoins de mobilité évoluant en permanence, notre ambition est de développer, avec les villes où nous sommes présents, un service de mobilité multimodale et durable », poursuit-il.
En matière de mobilité durable, l’entreprise prévoit également la conversion progressive du parc de véhicules utilisés par ses chauffeurs. Pour les inciter à passer de modèles thermiques à des véhicules électrifiés (plug-in ou 100 % électriques), l’entreprise promet l’installation dès cet automne de stations de recharge réservées à ses chauffeurs partenaires. « L’objectif étant de multiplier le nombre de chauffeurs partenaires équipés par deux et d’atteindre plus de 1 200 voitures électriques en France d’ici à fin 2020 », conclut Marc Berg.