
La dernière étude de l’OFCE n’est guère engageante et elle avance notamment que le taux de défaillances d’entreprises (qui correspond à la part des entreprises dont les fonds propres deviennent négatifs, d’où l’augmentation du risque de faillite) pourrait passer de 1,8 % en temps normal à 3,2 % cette année. Les experts (Mattia Guerini, Lionel Nesta, Xavier Ragot et Stefano Schiavo) indiquent que le dispositif de chômage partiel proposé par l’État a rempli sa fonction, car sans ce levier le taux de défaillances se situerait vraisemblablement à 4,4 %.
« Pour éviter des faillites importantes nous identifions un mécanisme de contribution aux fonds propres des entreprises en difficulté pour un coût budgétaire de l’ordre de 8 milliards d’euros », pointent les auteurs de l’étude. Puis ils rappellent : « Si les chocs temporaires de liquidité peuvent être surmontés grâce à la reprise de l’activité économique, une période prolongée caractérisée par de faibles revenus peut à terme déclencher des problèmes de solvabilité. » Une multiplication par plus de 2,5 des problèmes de liquidités des entreprises est aujourd’hui constatée.
Toutefois, toutes les entreprises ne sont pas égales face à la crise ; leur taille, leur secteur et leur implantation géographique ayant notamment une influence.
Pour tenter de limiter la casse, l’OFCE propose plusieurs solutions techniques que vous pouvez retrouver dans cette note : Covid-19 et entreprises : comment éviter le pire ?