
Après une première série de discussions fructueuses, les deux sociétés ont confirmé, le 22 février, avoir signé une lettre d’intention non contraignante. L’objectif : unir leurs expertises pour créer le véhicule de la mobilité de demain, à savoir un bus électrique et autonome. Désireux d’approfondir leurs travaux communs, le tandem Navya/Bluebus a exprimé son désir de conclure prochainement un accord de partenariat définissant les conditions de réalisation du projet et facilitant sa mise sur le marché.
Outre cette annonce, Navya et Bluebus ont quand même communiqué quelques éléments concrets sur l’avancée de cette solution innovante. Prévu pour mesurer 6 mètres, le véhicule appuiera la production de sa structure sur la base de la plateforme Bluebus et devrait intégrer des batteries au lithium métal (LMP). Ses organes de freinage, d’accélération et de direction seront, eux, robotisés pour fonctionner avec le logiciel de conduite autonome de Navya. D’ailleurs, c’est ce dernier qui pilotera les nombreuses interactions avec les équipements de bord.
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Ainsi, « les véhicules et les technologies développées par le groupe Bolloré trouveront, grâce aux systèmes de Navya, des débouchés supplémentaires très intéressants » assure Etienne Hermite, président du directoire de Navya. Une idée que ne renie pas Jean-Luc Monfort, président de Bluebus, pour qui « cette collaboration s’inscrit dans la stratégie d’amélioration constante des véhicules de la gamme ». Navya envisageant de déployer des systèmes de conduite autonome de niveau 4 sur des plateformes véhicules variées, utilisées pour le transport de personnes comme de biens, cette association pourrait lui permettre de franchir une étape majeure dans son expansion, « déployable à plus grande échelle auprès des collectivités et de nos partenaires », imagine Etienne Hermite.