
Ce n’est pas un coup d’essai. Cela fait dix ans que la marque automobile Renault et l’enseigne de distribution E.Leclerc ont fait de l’électromobilité une cause commune. Dès 2011, le groupe aux 721 magasins avait équipé ses parkings en infrastructures de recharge. Signataire de la charte "100 000 bornes", le géant de la distribution a même annoncé en octobre dernier son ambition de porter ce nombre de bornes à 5000 en 2 ans, puis 10 000 d’ici 2025. En 2012, E.Leclerc franchissait également une nouvelle étape de son plan de mobilité propre en faisant l’achat de Renault Zoe de fonction pour ses salariés et engageait la création de clubs « ambassadeurs » en région pour promouvoir les déplacements décarbonés un an plus tard.
L’écologie et l’économie comme credo
Dans la continuité de ce programme d’électrification massive, les 504 agences de location E.Leclerc proposeront, à partir du 1er mars 2021 et en exclusivité, la toute nouvelle Dacia Spring 100% « branché ». Léger et compact, ce SUV bon marché disposant d’une autonomie de 225 km en cycle WLTP a été commandé en 3000 exemplaires, auxquels s’ajoutent 1000 modèles de sa cousine citadine.
En tout, 4000 véhicules électriques du Losange seront à louer par les clients de Leclerc afin de permettre aux automobilistes français de « tester sans s’engager, puis d’adopter ce type de mobilité sur le long terme » espère Michel-Edouard Leclerc, président du Comité stratégique des centres E.Leclerc. Et ce à des tarifs qui devraient s’avérer abordables pour aller « dans le sens de nos combats en faveur de l’environnement et du pouvoir d’achat. » De son côté, le CEO du groupe Renault Luca de Meo se réjouit de cette collaboration car « la mobilité de demain se construira en écosystème, ensemble, et cela commence par des partenariats comme celui-ci. »