
L’électrique séduit de plus en plus de conducteurs. Sur les 4 000 personnes ayant pris part à l’enquête Mobility Monitor 2019 du loueur LeasePlan, 61 % se révèlent favorables à l’électrique. Quarante pour-cent des sondés, répartis dans seize pays dont la France, ont même assuré être prêts à opter pour cette énergie propre dans les cinq ans à venir. En location longue durée toutefois…
Des avantages de plus en plus évidents
Si de plus en plus d’automobilistes semblent préférer les véhicules électriques aux véhicules thermiques, l’argument écologique y est pour beaucoup. Ainsi, 43 % du panel a conscience qu’adopter une motorisation électrique contribue à améliorer la qualité de l’air dans les agglomérations grâce à des émissions de NOx réduites. Le raisonnement financier prime cependant dans la balance des changements de mentalité puisque 60 % des sondés avancent le coût de fonctionnement global plus faible comme justification. Preuve que le discours ambiant vantant les mérite de l’électrique s’ancre dans les esprits ?
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Taxé de tous les côtés, le diesel ne fait donc plus recette. Près la moitié des personnes interrogées n’envisagent en effet « certainement pas » de louer ou d’acheter un véhicule thermique. Pour autant, des freins demeurent à l’acquisition d’une voiture électrique, à commencer par son prix pour 61 % du panel. Les possibilités de recharge insuffisantes ternissent également l’expansion du modèle « propre » dans 51 % des cas, ainsi que l’autonomie de conduite limitée (45 %). Des griefs qui rejoignent ceux de Tex Gunning, P-DG de LeasePlan, qui a récemment interpellé l’UE sur son déficit en bornes de recharge.
Disparités selon les pays
Autre fait marquant ressortant de cette étude Mobility Monitor : les réticences suivant les nationalités. Les conducteurs portugais, turcs et grecs sont ceux portant l’avis le plus favorable sur les voitures électriques. À l’inverse, la perception des conducteurs luxembourgeois a négativement évolué au cours des trois dernières années. Quant à nos concitoyens français, ils s’avèrent mitigés sur le sujet, partagés entre une vision positive à 48 % et un regard critique à 16 % tout de même.