
Ce mardi 22 mai, le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) et ses partenaires ont conclu un contrat stratégique avec l’État qui pose les orientations de la filière automobile pour les cinq années à venir. Outre des engagements sur l’évolution des compétences et des réflexions pour le maintien de la compétitivité de la filière, ce contrat appelle l’État à donner une visibilité à cinq ans des aides octroyées pour le renouvellement du parc. La loi de finances 2019 devra donc intégrer la trajectoire de l’évolution du bonus jusqu’en 2022. Autre promesse de l’État : un délai de cinq ans devra être respecté entre l’adoption d’une nouvelle norme environnementale et son application.
Véhicules électriques et autonomes
La filière s’engage pour sa part sur la multiplication par cinq d’ici à 2022 des ventes de véhicules électrifiés et sur un parc de véhicules rechargeables d’un million de véhicules à cette échéance. Pour alimenter ces véhicules, l’État devra assurer un cadre juridique et financier favorable à l’installation de bornes qui se traduira notamment par une plus grande prise en charge des coûts de raccordement. Le CNPA vise un ratio d’une borne pour dix véhicules électriques vendus.
Le contrat fixe également des directives pour le développement du véhicule autonome, en particulier le lancement de projets de recherche collaborative et la mise en place des normes nécessaires. Autre aspect important, la filière rejoint le récent objectif européen du développement d’une industrie française et européenne de la batterie. La volonté de montée en puissance sur l’hydrogène est également explicitée.
La première étape de ce contrat se manifestera à la rentrée avec la livraison d’une étude prospective sur les transformations irréversibles auxquelles la filière doit se préparer.
Le rapport complet est consultable ici