
Une technologie de rupture serait-elle sur le point d’émerger ? Après avoir développé plusieurs dizaines de prototypes opérationnels, des acteurs réunis au sein du Réseau français sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E2) annoncent la création de la société Tiamat. Dédiée au développement et à la production de ces batteries au sodium, l’entreprise vise une production à grande échelle en 2020.
Le CNRS, qui porte le RS2E2, reste néanmoins prudent dans son communiqué sur l’aspect disruptif des batteries au sodium. Tiamat ne chercherait pas à détrôner les batteries au lithium mais proposerait une alternative plus puissante et durable. Grâce à une durée de charge dix fois plus rapide, ces batteries pourraient équiper des véhicules affichant 200 kilomètres d’autonomie, qui se rechargeraient ainsi en quelques minutes.