Comme son cousin le Renault Captur, avec lequel il partage nombre d'éléments de carrosserie, le Mitsubishi ASX revoit son style, ses technologies embarquées ainsi que sa palette de motorisations.
Carrière éclair pour le Mitsubishi ASX "phase 1". À peine installé sur le marché automobile européen, et sur le très concurrentiel segment des B-SUV - celui des Peugeot 2008, Hyundai Bayon, Seat Arona, etc. - le modèle japonais revoit ses lignes comme les prestations offertes à la clientèle.
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Ce restylage précoce pour un véhicule lancé en 2023 est toutefois logique puisque le Mitsubishi ASX est un clone du Renault Captur... lui-même profondément remanié voilà quelques semaines maintenant.
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Pour mémoire, les deux SUV citadins partagent bien sûr la plateforme CMF-B de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi mais aussi et surtout l'ensemble (ou presque) de leurs panneaux de carrosserie, l'aménagement intérieur comme la palette de motorisations. Cette dernière faisant désormais l'impasse sur l'offre hybride rechargeable (PHEV) jusqu'alors proposée.
Une nouvelle cohérence stylistique pour la gamme Mitsubishi proposée en Europe
Le constructeur japonais justifie ces retouches par l'adoption « de la face avant "Dynamic Shield" emblématique de Mitsubishi Motors, intégrant l'ADN visuel de la marque et soulignant le style SUV du véhicule [...] et lui conférant une personnalité mêlant confiance, robustesse et dynamisme ». Ces changements sont facilement perceptibles sur l'ASX, nettement moins rondouillard que la version initialement commercialisée.
Le profil, comme l'arrière du véhicule, n'évoluent guère. Ainsi, le monogramme ASX apposé sur le hayon reste en place tout comme le lettrage Mitsubishi traversant le volet de coffre. La caméra de recul demeure également posée en plein milieu (là où chez Renault le losange sert à la camoufler). Le nuancier est toujours composé de cinq coloris dont deux disponible en bi-ton avec toit noir. Les motifs de jantes
Google fait son entrée dans l'habitacle du nouveau Mitsubishi ASX
À l'intérieur du Mitsubishi ASX, la présentation générale n'évolue pas. Le SUV citadin conserve sa banquette coulissante sur 16 centimètres, ses selleries en tissu ou en cuir suivant les finitions (Inform, Invite, Intense et Instyle). Petite subtilité, le véhicule bénéficie désormais du petit sélecteur de vitesse de type e-Shifter, sans câble mécanique, située sur la console centrale flottante, en lieu et place de l'ancienne commande de boîte. Une distinction autrefois réservée à son donneur d'organes ; le Renault Captur.
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La planche de bord est toujours composée d'un combiné d'instrumentation numérique et d'une tablette tactile de 10,24 pouces implantée au format portrait et accueillant le système multimédia intégrant désormais les services de Google. Grâce à cet apport technologique, les conducteurs ont la possibilité d'être guidés dans leur destination via la célèbre application Google Maps mais aussi interagir avec Google Assistant en prononçant la phrase « Hey, Google » ou en utilisant le bouton de commande vocale situé sur le volant.
Le nouvel intérieur du Mitsubishi ASX avec levier de vitesse de type "e-Shifter". © Mitsubishi Motors Europe
Le précédent aménagement intérieur du Mitsubishi ASX. © Mitsubishi Motors Europe.
Le service peut ainsi fournir des instructions de navigation, lire des contenus multimédia, passer des appels téléphoniques, envoyer des messages et commander certaines fonctionnalités du véhicule. Mitsubishi précise dans un communiqué que « "Google built-in" sera progressivement déployé au sein de la gamme européenne de Mitsubishi Motors dans les années à venir ». Ainsi, la prochaine génération du grand SUV Mitsubishi Outlander devrait en bénéficier.
Toujours au rayon technologique, le constructeur japonais propose désormais à ses clients de télécharger l'application My Mitsubishi Motors donnant accès à des services à distance et différentes informations sur le véhicule. Bien évidemment, le Mitsubishi ASX peut, comme un smartphone, recevoir les mises à jour logicielles over-the-air, autrement dit, à distance.
Les clients ont du choix sous le capot : thermique, mild-hybrid ou hybride
L'offre mécanique demeure riche sur ce Mitsubishi ASX phase 2. Les clients ont ainsi le choix entre du thermique ou des motorisations plus ou moins électrifiées. Il est cependant constaté l'abandon de la version hybride rechargeable de 160 ch qui permettait de parcourir jusqu'à 47 kilomètres en mode 100 % électrique grâce à une batterie lithium-ion de 10,5 kWh.
La gamme s'articule désormais autour du bloc 1.0 l MPI-T de 91 ch. Un trois-cylindres turbo associé à une boîte manuelle à six rapports dont la consommation est annoncée à 5,7 l/100 km pour 130 g/km de CO2.
Le Mitsubishi ASX phase 1. © Mitsubishi Motors Europe.
Un premier palier d'électrification est accessible avec le bloc 1.3 l DI-T de 143 ch (BVM 6) ou 157 ch (DCT 7) résultat de l'association d'un trois-cylindres turbo et d'un système micro-hybride embarquant une batterie lithium-ion de 12 volts. Côté consommation Mitsubishi annonce entre 5,7 et 5,8 l/100 km et des rejets de 130 à 132 g/km de CO2.
Enfin, il est possible de commander l'ASX en version hybride. Dans ce cas-là, le bloc quatre-cylindres 1.6 l de 140 ch est associé à deux petits moteurs électriques et à une boîte de vitesse à crabots. La consommation est alors abaissée à 4,6 l/100 km, selon le constructeur, pour des rejets de CO2 de 104 g/km. Les tarifs seront précisés ultérieurement.