L'entité de Renault Group dédiée aux véhicules thermiques annonce la signature d'un partenariat avec le groupe Dumarey autour de la modernisation de motorisations diesel en vue de l'entrée en application de la norme Euro 7.
Chez Renault Group, après la filiale Ampere dédiée aux véhicules 100 % électriques, c'est la division Horse, consacrée aux activités thermiques qui fait l'actualité. Cette dernière – une coentreprise réunissant Renault Group et son homologue chinois Geely – annonce la signature d'un partenariat avec le groupe Dumarey, anciennement Punch Torino, un spécialiste de la mécanique.
« Dans le cadre de cet accord, Horse et Dumarey Automotive Italia co-développeront le moteur turbo-diesel quatre cylindres de 2.0 litres (M920) phare de Horse avec transmission manuelle, le préparant aux applications de traction avant Euro 7 et de traction arrière Euro 6 », détaille un communiqué commun.
Ce bloc sera notamment monté sur la prochaine génération des fourgons compacts Renault Trafic et Nissan Primastar (ex-Nissan NV300) comme sur les productions de marques étrangères à l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Une première approche en janvier 2023
Il y a maintenant plus d'un an, les deux partenaires avaient déjà communiqué leurs intentions communes. Les deux entreprises déclaraient ainsi qu'en vertu d'un accord trouvé entre elles, « Punch pourra acheter, utiliser et vendre les moteurs diesel quatre-cylindres actuels et futurs de Renault » destinés à être montés sous le capot de véhicules utilitaires légers et dont la production sera assurée au sein de l’usine Renault de Cléon (Seine-Maritime) à l'horizon 2025.
Une coopération dans l'hydrogène toujours envisagée
Les deux parties affirment en outre que ce premier partenariat « jette les bases de futures coopérations potentielles » qui porteront sur « les carburants à faible teneur en carbone » et notamment les moteurs à combustion interne d'hydrogène. Le groupe Dumarey ayant acquis une certaine expérience en la matière via sa marque Hydrocells.
Une solution encore peu exploitée par les constructeurs aujourd'hui qui préfèrent la technologie de la pile à combustible alimentée en hydrogène, mais retenue par exemple par le jeune constructeur franco-marocain NamX pour son HUV ou encore expérimentée par le constructeur japonais Toyota.