Essai - Suzuki Swift : le kart japonais a bien mûri

Antonin Moriscot

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Essai - Suzuki Swift : le kart japonais a bien mûri

Les prestations offertes par la nouvelle Suzuki Swift sont en hausse mais les tarifs demeurent contenus.

© Antonin Moriscot / Auto Infos

Depuis vingt ans maintenant la Suzuki Swift fait le bonheur de millions d’automobilistes dans le monde. Pour cette quatrième génération, le constructeur japonais reprend le meilleur des précédentes et améliore encore la recette.

Que l’on s’appelle Renault, Volkswagen, Toyota ou encore Suzuki, renouveler un best-seller n’est jamais chose aisée. Même si cela est nécessaire. Il convient ici de rappeler, pour ceux qui en doutent, que 9 millions d’unités de la Suzuki Swift, un modèle dit « international », ont été écoulées dans le monde depuis 2004. Produite au sein de l’usine Suzuki de Sagara, au Japon (à une demi-heure du siège de la marque situé à Hamamatsu), la citadine est commercialisée dans 169 pays.

En France, 190 000 exemplaires du véhicule ont été mis à la route au cours des vingt dernières années, rappellent Jean-Philippe Sabatier, directeur marketing et Stéphane Magnin, directeur de l’activité automobile de Suzuki France. Dans le détail, 63 900 unités sont à mettre au crédit de la première génération disponible, entre 2005 et 2011, en 3 et 5 portes, essence ou diesel, boîte mécanique ou automatique, en deux ou quatre roues motrices. La suivante a enregistré 54 600 ventes de 2011 à 2017. Enfin, commercialisée entre 2017 et début 2024, la troisième génération, qui a introduit la micro-hybridation, renoncé au diesel et à la déclinaison 3 portes, a été la plus diffusée par Suzuki France avec 71 400 immatriculations au compteur.

Après sept ans de bons et loyaux services, cette troisième génération de Suzuki Swift s’efface donc au profit d’une nouvelle version préfigurée par la Swift Concept présentée à Tokyo en octobre 2023 dans le cadre du Japan Mobility Show.

Une nouvelle motorisation mild-hybrid

Bâtie sur la même plateforme que la précédente, mais rigidifiée pour l’occasion, la nouvelle venue reprend à son compte tout ce qui a fait la renommée du modèle depuis deux décennies : une carrosserie cinq portes permettant d’accueillir cinq personnes à bord dans un gabarit contenu (3,86 mètres), un poids plume (919 kg) gage d’agilité et de faibles consommations, un haut niveau d’équipement, un design travaillé avec une palette de couleurs vives et des teintes bi-tons.

Sur le plan du style, la citadine s’élargit visuellement, adopte une ceinture de caisse haute, renonce aux poignées de portes arrière dissimulées dans le montant C, revoit sa face avant avec une signature lumineuse à LED en forme de « L », et adopte un arrière élargi accueillant des feux à LED avec effet tridimensionnel.

Suzuki Swift IV

Mécaniquement, la dernière-née de la gamme Suzuki profite d’un nouveau bloc mild-hybrid offrant davantage de couple à bas régime (+ 10 %). Ce dernier est le fruit de l’association d’un trois-cylindres 1.2 l essence de 82 ch et du système maison SHVS 12 volts qui « convertit en électricité l’énergie cinétique générée lors de la décélération, la stocke dans la batterie lithium-ion pour assister le moteur lors de l’accélération », explique le constructeur. Ainsi, la Swift est homologuée à 98 g/km de CO2 et avance une consommation de 4,4 l/100 km (cycle WLTP mixte).

Équipement enrichi et inflation contenue

Si la gamme de la Suzuki Swift est toujours articulée autour de trois finitions – Avantage, Privilège et Pack – la dotation progresse nettement. Afin de répondre à la nouvelle règlementation européenne GRS2, les équipements de sécurité montés de série sont légion : freinage actif d’urgence avec détection des cycles et piétons, régulateur de vitesse adaptatif, alerte de franchissement de ligne, reconnaissance des panneaux, adaptation intelligente de la vitesse, système de surveillance du conducteur, détection d’angles morts, etc.

La version de base embarque également la climatisation manuelle ou encore le système multimédia avec écran tactile 9 pouces offrant la navigation Europe et les connectivités Apple CarPlay / Android Auto sans fil. Les finitions supérieures apportent davantage de raffinement à l’extérieur ou à l’intérieur (jantes alliage 16 pouces, vitres surteintées, sièges chauffants, clim auto, …).

Bien vu, les tarifs n’augmentent que de 1 400 euros. La gamme s’échelonne donc de 18 990 € à 22 290 € en traction et de 21 690 € à 22 590 € pour les déclinaisons Allgrip bénéficiant d’une garde au sol rehaussée et d’une transmission intégrale.

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